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Gastro-entérologie


  • À propos de la gastroentérologie
    À propos de la gastroentérologie

    Gastroentérologie
  • À propos de la gastro=entérologie

    La gastro-entérologie est l’étude de l’appareil gastro-intestinal, ou appareil digestif, y compris ses problèmes et maladies. Le tube digestif ou tractus gastro-intestinal (aussi appelé « canal alimentaire ») est le principal composant de l’appareil digestif et il est composé d’un canal « irrégulier » de huit ou neuf mètres de long s’étendant de la bouche, en passant par l’œsophage, l’estomac, le duodénum, l’intestin grêle, le gros intestin et le rectum, et se terminant par l’anus.

    Maladies inflammatoires de l’intestin

    Les maladies inflammatoires de l’intestin (MII) sont un groupe de maladies chroniques associées à de nombreuses complications graves et pénibles, mais dans la plupart des cas – sauf les plus graves –, ces maladies ne sont généralement pas considérées comme mortelles. Les MII comprennent deux maladies principales, la colite ulcéreuse (CU) et la maladie de Crohn (MC).

    La plupart des patients atteints de colite ulcéreuse ou de la maladie de Crohn reçoivent un diagnostic quand ils sont relativement jeunes, souvent après avoir subi des symptômes, tels que des crampes, de la diarrhée sanglante, etc. pendant de nombreux mois. Ces maladies peuvent affecter leur « qualité de vie » et la manière dont ils arrivent à mener leur vie.

    Préparation à l’intervention médicale

    Certaines interventions endoscopiques, chirurgicales et radiologiques exigent le nettoyage préalable de l’intestin du patient. Ferring propose un médicament laxatif à double action, qui rend la préparation à ces interventions plus facile pour le patient.

    Varices œsophagiennes hémorragiques

    Il y a beaucoup de complications médicales associées à la cirrhose, qui est le durcissement des tissus hépatiques causé souvent par l’exposition excessive et prolongée à l’alcool ou par une infection du foie, par exemple l’hépatite.

    Dans un tel cas, la formation de varices œsophagiennes est une complication qui peut devenir une situation d’urgence mettant la vie en danger, s’il y a rupture des varices. Les varices dépassent de la surface interne de l’œsophage et peuvent souvent commencer à saigner, en absence d’autres symptômes ou de symptômes précédents.

    La rupture de varices œsophagiennes peut se produire soudainement et sans avertissement et peut nécessiter une hospitalisation et une intervention immédiate d’une équipe médicale.

  • Quelles sont les maladies inflammatoires de l’intestin?
    Quelles sont les maladies inflammatoires de l’intestin?

    Gastro-entérologie
  • Quelles sont les maladies inflammatoires de l’intestin?

    La colite ulcéreuse (CU) et la maladie de Crohn (MC) sont deux maladies relativement rares. Ce sont des troubles chroniques causant la formation de zones d’inflammation et d’ulcération dans diverses sections du tube digestif. Cette inflammation provoque des diarrhées fréquentes et persistantes (accompagnant un besoin impérieux et souvent tachées de sang), des douleurs abdominales, de la fièvre, de la fatigue et une perte de poids.

    On observe les maladies inflammatoires de l’intestin (MII) principalement dans les régions industrialisées du monde. Elles touchent toutes les races, bien que dans certaines populations l’incidence soit plus faible. Après un certain temps, les personnes qui migrent des régions en voie de développement vers les régions développées du monde atteignent le même niveau de risque de souffrir d’une MII que le reste de la population de ces régions.

    Il y a généralement une incidence plus élevée dans les latitudes nord comparativement aux latitudes sud, ainsi que dans les régions urbaines par rapport aux régions rurales.

    Apparition des maladies inflammatoires de l’intestin

    La colite ulcéreuse et la maladie de Crohn touchent tous les groupes d’âge et peuvent apparaître à tout âge, mais le plus grand nombre de nouveaux cas se produit chez les jeunes.

    L’évolution et la gravité de la CU et de la MC varient de façon imprévisible et se présentent habituellement par cycles comprenant des périodes d’inflammation active (poussées) et des périodes de faible activité, voire de rémission, lorsque le patient se sent bien et ne présente pas de symptômes.

    À leurs premiers stades, la CU et la MC peuvent être difficiles à diagnostiquer. Les symptômes des deux maladies se ressemblent et ils ressemblent aussi aux symptômes d’autres maladies, telles que la gastroentérite infectieuse et le syndrome du côlon irritable. Plusieurs années peuvent s’écouler avant qu’un diagnostic correct soit posé et qu’un traitement qui convient au patient et à son style de vie soit utilisé.

    Causes des maladies inflammatoires de l’intestin

    Beaucoup de travaux sur les causes possibles des MII sont actuellement entrepris dans le monde entier, mais malgré de nombreuses théories, la cause et les changements précis qui surviennent dans le corps sont encore mal compris.

    Il semble y avoir des facteurs environnementaux et génétiques derrière les MII, qui entraînent un déséquilibre dans le processus inflammatoire de l’intestin. On pense que les virus, les bactéries, un régime riche en aliments raffinés, le stress et le tabagisme pourraient contribuer à ce déséquilibre.

    Colite ulcéreuse

    L’inflammation dans la colite ulcéreuse affecte exclusivement la couche superficielle (la muqueuse) du gros intestin. Elle touche presque toujours le rectum et, à partir de là, s’étend de manière continue. Dans un petit pourcentage de patients, l’ensemble du gros intestin est touché. La population qui reçoit le plus couramment un diagnostic de CU se trouve dans le groupe d’âge de 15 à 35 ans, un deuxième pic étant observé dans le groupe de 55 à 70 ans. Dans le monde, jusqu’à 400 personnes par 100 000 habitants souffrent de colite ulcéreuse.

    Maladie de Crohn

    Contrairement à la colite ulcéreuse, la maladie de Crohn peut affecter n’importe quelle partie du tube digestif, bien qu’elle se présente principalement dans l’intestin grêle. En effet, la maladie de Crohn touche le plus souvent l’intestin grêle (40 %), bien qu’elle puisse souvent toucher à la fois l’intestin grêle et le gros intestin (côlon) (30 %). Dans d’autres cas, la maladie s’étend sur tout le côlon (30 %).

    La maladie de Crohn affecte jusqu’à 150 personnes par 100 000 habitants, et c’est chez le groupe d’âge de 15 à 25 ans qu’on diagnostique le plus souvent cette maladie. Les statistiques récentes semblent indiquer une augmentation du nombre de nouveaux cas, mais on ne comprend pas bien pourquoi.

    Environ quinze à vingt pour cent des personnes atteintes de la maladie de Crohn ont un proche parent qui est atteint d’une forme de MII, ce qui indique qu’il y a une prédisposition génétique chez ces patients.

    Complications des maladies inflammatoires de l’intestin

    Dans les cas où la diarrhée est très fréquente ou sanglante et intense, la perte d’eau et une mauvaise absorption des nutriments peuvent survenir, entraînant l’anémie, la déshydratation et une perte de poids considérable.

    L’inflammation dans la maladie de Crohn peut conduire à la sténose (rétrécissement) de l’intestin, ce qui contribue à déclencher les douleurs abdominales. Dans les cas graves, des complications mettant la vie en danger, comme l’obstruction ou perforation de l’intestin, peuvent survenir. Il existe, par ailleurs, un lien évident entre la colite ulcéreuse et le risque accru de cancer colorectal.

    Ce risque augmente en fonction de l’ampleur, la gravité et la durée de la maladie ainsi que de l’âge auquel la maladie s’est déclarée. Chez les patients souffrant de colite ulcéreuse, de récents essais cliniques ont montré que le risque de cancer colorectal 10, 20 et 30 ans après le diagnostic de la maladie était 2, 8 et 18 % plus élevé (respectivement) que dans la population générale.

  • Prise en charge et traitement des maladies inflammatoires de l’intestin
    Prise en charge et traitement des maladies inflammatoires de l’intestin

    Gastro-entérologie
  • Prise en charge et traitement des maladies inflammatoires de l’intestin

    La plupart des personnes qui se voient poser un diagnostic de colite ulcéreuse ou de maladie de Crohn reçoivent une série de médicaments permettant de maîtriser ou de réduire l’inflammation et les symptômes, et d’inhiber la réponse immunitaire de l’organisme.

    Lorsque la maladie inflammatoire de l’intestin (MII) est active, l’objectif principal du médecin est de :

    • maîtriser les symptômes de la poussée aussi rapidement que possible,
    • corriger les perturbations subies par l’organisme en nutrition et en hydratation, et en apport de vitamines et minéraux;
    • prévenir les complications graves;
    • et enfin, de réduire les risques de futures poussées par le choix d’un traitement d’entretien efficace.

    Traitement d’entretien pour la maîtrise à long terme de la MII

    La maîtrise des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin, à long terme, exige l’utilisation régulière d’un médicament, appelé « traitement d’entretien », afin d’empêcher les poussées de se reproduire et de réduire le risque de complications plus graves.

    Les médicaments de la classe des aminosalicylates, tels que PENTASA® (mésalazine) de Ferring, sont souvent prescrits comme traitement d’entretien pour les personnes atteintes d’une MII.

    Des données probantes ont montré que, sans un traitement d’entretien par la mésalazine, jusqu’à 80 % de patients qui présentent une colite ulcéreuse active légère ou modérée font une rechute en moins d’un an, donnant lieu à d’autres poussées et symptômes. Mais la recherche a aussi montré que si les patients prennent leur traitement d’entretien correctement, beaucoup de ces rechutes pourraient être évitées.

    Une inflammation plus grave peut nécessiter un certain nombre de traitements différents pour qu’on obtienne une maîtrise à long terme. Habituellement, le médicament qui a été nécessaire pour maîtriser la poussée du patient initialement doit être maintenu comme traitement d’entretien.

    Prévention des complications graves à long terme

    Se sentant plutôt bien et exempts de symptômes entre les poussées, les patients peuvent porter moins attention aux recommandations de leur médecin quant à la prise du traitement d’entretien et aux suivis à la clinique de gastro-entérologie.

    De nouvelles données indiquent que les patients peuvent tirer des avantages à long terme, sur le plan de la santé et de la réduction des risques de cancer du côlon ou du rectum, s’ils continuent à prendre leurs médicaments conformément aux recommandations du médecin.

    L’alimentation dans la maîtrise des MII

    La prise en charge à long terme des maladies inflammatoires de l’intestin pour réduire les rechutes exige également qu’on aborde le rôle du stress et de l’alimentation. La réduction du stress (qui peut être difficile) et un régime alimentaire contenant des fibres (sauf en cas de sténose) avec suppléments de vitamines et minéraux sont généralement recommandés par les médecins.

    Un régime alimentaire bien équilibré, riche en glucides et en protéines, réduit le risque de carences nutritionnelles causées par la diarrhée chronique. Les patients souffrant de la maladie de Crohn semblent bien répondre à des régimes alimentaires spéciaux, et certains patients répondent aux régimes sans lait et sans blé (sans lactose et sans gluten).

    Une inflammation plus grave peut nécessiter un certain nombre de traitements différents pour qu’on obtienne une maîtrise à long terme. Habituellement, le médicament qui a été nécessaire pour maîtriser la poussée du patient initialement doit être maintenu comme traitement d’entretien.

    Prévention des complications graves à long terme

    Se sentant plutôt bien et exempts de symptômes entre les poussées, les patients peuvent porter moins attention aux recommandations de leur médecin quant à la prise du traitement d’entretien et aux suivis à la clinique de gastro-entérologie.

    De nouvelles données indiquent que les patients peuvent tirer des avantages à long terme, sur le plan de la santé et de la réduction des risques de cancer du côlon ou du rectum, s’ils continuent à prendre leurs médicaments conformément aux recommandations du médecin.

    L’alimentation dans la maîtrise des MII

    La prise en charge à long terme des maladies inflammatoires de l’intestin pour réduire les rechutes exige également qu’on aborde le rôle du stress et de l’alimentation. La réduction du stress (qui peut être difficile) et un régime alimentaire contenant des fibres (sauf en cas de sténose) avec suppléments de vitamines et minéraux sont généralement recommandés par les médecins.

    Un régime alimentaire bien équilibré, riche en glucides et en protéines, réduit le risque de carences nutritionnelles causées par la diarrhée chronique. Les patients souffrant de la maladie de Crohn semblent bien répondre à des régimes alimentaires spéciaux, et certains patients répondent aux régimes sans lait et sans blé (sans lactose et sans gluten).

  • Résumé des maladies inflammatoires de l’intestin
    Résumé des maladies inflammatoires de l’intestin

    Gastro-entérologie
  • Résumé des maladies inflammatoires de l’intestin

    Caractéristiques des maladies inflammatoires de l’intestin :

    Colite ulcéreuseMaladie de Crohn
    Groupe d’âge typique associé au diagnosticPrincipal : 15 à 35 ans
    Secondaire : 55 à 70 ans
    Principal : 15 à 25 ans Secondaire : 70 ans ou plus
    IncidenceDe 6 à 10/100 000De 2 à 6/100 000
    PrévalenceJusqu’à 400 sur 100 000Jusqu’à 150 sur 100 000 (en hausse dans certaines régions)
    Région atteinte par la maladieSeulement le rectum et le côlon. En cas d’évolution, l’inflammation se propage de manière continue du rectum vers le haut.Elle peut toucher n’importe quelle partie du tractus gastro-intestinal, de la bouche à l’anus, le plus souvent la partie distale de l’intestin grêle et le début du gros intestin (côlon). L’inflammation de l’intestin est répartie de façon irrégulière, l’apparence de l’intestin étant normale dans certaines régions (c’est ce qu’on appelle des « lésions discontinues »).
    Symptômes aigusDiarrhée sanglante, fièvre, douleur abdominale et inconfort.Douleur abdominale et inconfort, diarrhée sanglante, douleur à la langue et aux lèvres.
    Symptômes chroniquesDiarrhée, douleur abdominale, perte de poids, anémie, faiblesse.Diarrhée, douleur abdominale, perte de poids, perte d’appétit, léthargie et malaise, anémie.
    Complications chroniquesDiminution du poids, fatigue, cancer du côlon et (ou) du rectum.Fibroses ou sténose de l’intestin, diminution du poids, fatigue.
    Lien génétiqueLien entre les membres de la familleDe 15 à 20 % de patients ont des parents (par le sang) atteints d’une forme de MII.
    Symptômes ne touchant pas l’intestin (symptômes extra-intestinaux)Douleurs articulaires, problèmes de peau et des yeux.Douleurs articulaires, formation de calculs biliaires et rénaux.

    Fibroses ou sténose de l’intestin, diminution du poids, fatigue.

  • Résumé des maladies inflammatoires de l’intestin - liens (en anglais seulement)
    Résumé des maladies inflammatoires de l’intestin - liens (en anglais seulement)

    Gastro-entérologie
  • Liens (en anglais seulement)

    Veuillez consulter la section de recherche et développement pour obtenir plus d’information sur la gamme de produits en gastro-entérologie de Ferring.

    Pour en savoir davantage, nous vous invitons à visiter les sites Web suivants :

    www.healingwell.com/ibd

    www.efcca.org (European Federation of Crohn’s & Ulcerative Colitis Associations).

    www.CCFA.org (Crohn’s & Colitis Foundation, organisation de patients aux États-Unis)

    Www.pentasa.com

    Www.pentasaus.com

    Veuillez noter que Ferring décline toute responsabilité quant au contenu de ces sites, lesquels ne sont pas gérés ni contrôlés par la société.

  • À propos des varices œsophagiennes hémorragiques
    À propos des varices œsophagiennes hémorragiques

    Gastro-entérologie
  • À propos des varices œsophagiennes hémorragiques

    Les varices œsophagiennes dépassent de la surface interne de l’œsophage et sont généralement le résultat d’une maladie chronique du foie. La position des varices sur la surface de la partie distale de l’œsophage, ou à sa jonction avec l’estomac, signifie qu’elles ne sont pas soutenues par d’autres tissus et sont à risque de rupture lorsque la pression sanguine dans les varices dépasse un certain niveau.

    Les varices peuvent être détectées par endoscopie, mais elles sont souvent diagnostiquées quand elles commencent à saigner. Les saignements peuvent aller d’un léger suintement de sang à l’hémorragie, qui est difficile à maîtriser et peut mettre la vie en danger.

    Causes des varices œsophagiennes

    Généralement, les varices œsophagiennes sont le résultat direct de dommages au foie, ce qui entraîne une augmentation de la pression sanguine dans la veine porte, qui transporte la plus grande quantité de sang de l’intestin et de la rate au foie, sur son chemin de retour vers le cœur.

    L’augmentation de la pression sanguine dans la veine porte est généralement due à la cicatrisation et au durcissement des tissus du foie par la cirrhose, ce qui rend la circulation du sang plus difficile. Cette résistance accrue pousse le sang à trouver d’autres voies pour atteindre le cœur, et de nouveaux vaisseaux sanguins s’ouvrent afin de contourner le blocage.

    Ces nouvelles voies comprennent des veines qui ne sont pas conçues pour transporter cette quantité de sang. N’étant pas très robustes ni élastiques, ces veines deviennent de plus en plus fragiles, car elles ne cessent pas de se dilater, et leurs parois, de s’amincir pour pouvoir laisser passer le sang en trop.

    La cause à l’origine de la restriction du débit sanguin n’est pas toujours évidente. Les lésions au foie peuvent être le résultat d’un certain nombre de différents facteurs, y compris la consommation abusive d’alcool sur une période prolongée, les infections, les toxines, l’insuffisance cardiaque congestive et les maladies auto-immunes.

    En Occident, l’alcool est la cause la plus fréquente de dommages au foie, alors que, ailleurs dans le monde, l’hépatite virale et les formes larvaires du ver parasite Schistosomes, particulièrement commun dans le Moyen-Orient et l’Amérique du Sud, sont responsables de 200 millions de cas.

    Besoin urgent de traiter les varices œsophagiennes hémorragiques

    Les varices œsophagiennes hémorragiques nécessitent des soins médicaux d’urgence pour éviter toute perte de sang et de complications. Les personnes ayant des lésions au foie ne présentent pas toutes des varices et les personnes ayant des varices ne présentent pas toutes des saignements. En général, les petites varices ne saignent que rarement alors les plus grandes peuvent en effet saigner, mais au fil du temps, les plus petites deviennent généralement plus grandes.

    Environ 90 % des patients atteints de cirrhose présenteront des varices gastro-œsophagiennes sur une période de 10 ans. En Occident, les varices œsophagiennes représentent entre 5 et 10 % de toutes les admissions à l’hôpital pour des saignements gastro-intestinaux.

    Risque de décès à cause de varices œsophagiennes hémorragiques

    Chez les personnes dont les varices saignent pour la première fois, le risque a précédemment été établi à entre 30 et 50 %. Grâce aux traitements récents, ce risque a diminué à environ 20 %. Dans certaines régions, le pourcentage de patients qui survivent un an après une hémorragie peut être aussi faible que de 30 à 35 %, bien que cela dépende des dommages au foie ainsi que de toute autre maladie qui complique le cas.

    Après un premier épisode d’hémorragie des varices œsophagiennes, le risque qu’une hémorragie se reproduise est de 60 à 80 %, sur une période de deux ans, le taux de mortalité approximatif étant de 20 % à chaque épisode hémorragique.

  • La prise en charge et le traitement des varices œsophagiennes hémorragiques
    La prise en charge et le traitement des varices œsophagiennes hémorragiques

    Gastro-entérologie
  • La prise en charge et le traitement des varices œsophagiennes hémorragiques

    Traitement d’urgence des varices œsophagiennes hémorragiques

    L’hémorragie doit toujours être traitée comme une urgence, et il est essentiel de réduire la pression sanguine dans la veine porte le plus rapidement possible afin de diminuer le saignement et minimiser le risque d’atteinte hépatique et rénale. Plus le traitement est mis en route rapidement, plus les chances de succès sont grandes.

    Plusieurs médicaments ont été essayés dans le traitement des varices hémorragiques. Les médicaments vasoactifs, tels que GLYPRESSIN® (terlipressine) de Ferring, diminuent la pression sanguine dans la veine porte. Par conséquent, il est pour beaucoup de médecins un traitement de choix pour traiter cette affection qui met la vie en danger.

    GLYPRESSIN agit en provoquant une vasoconstriction, ou rétrécissement, des vaisseaux sanguins des organes internes du corps. Ainsi, la quantité de sang qui atteint la veine porte diminue, et la pression sur les varices est atténuée.

    Soins médicaux pour les varices œsophagiennes hémorragiques

    Divers soins d’appoint sont également utilisés, y compris les transfusions de sang entier et de protéines plasmatiques (albumine) pour remplacer le liquide perdu, maintenir la pression et le volume sanguins, et veiller à ce que les reins et le foie continuent de travailler.

    Il est parfois nécessaire d’utiliser d’autres techniques pour aider à maîtriser une hémorragie grave. Une technique, qui est rarement utilisée aujourd’hui, consiste à insérer un « ballonnet » dans l’estomac et l’œsophage au moyen d’un cathéter (généralement, une sonde de Sengstaken-Blakemore). Lors du gonflage, le ballonnet applique une pression sur les varices hémorragiques et réduit la perte de sang.

     

    Parfois, une intervention chirurgicale appelée « dérivation porto-systémique intrahépatique par voie transjugulaire (DPIT) » est nécessaire. C’est une technique qui consiste à insérer un tube métallique appelé une « endoprothèse » dans le foie pour dévier une partie du débit sanguin du foie vers un autre système veineux (la veine cave).

    Cette intervention réduit l’excès de pression sanguine dans le foie et rétablit le flux sanguin. Il s’agit d’une technique analogue à celle utilisée dans les cas de rétrécissement des artères cardiaques touchées par la maladie coronarienne.

    La DPIT est efficace pour réduire l’excès de pression sanguine dans la veine porte, mais c’est une intervention qui dure plusieurs heures et qui n’est pas sans risque. Dans les cas extrêmes de cirrhose, la transplantation hépatique peut être le seul traitement efficace.

    Prévention des hémorragies œsophagiennes

    Chez les personnes qui ont des varices présentant un risque d’hémorragie, un traitement médicamenteux régulier peut parfois en réduire le risque ou, si elle devait se produire, la gravité de l’hémorragie. Le traitement préventif consiste généralement en un médicament bêta-bloquant qui aide à réduire l’augmentation de la pression dans la veine porte et donc la pression dans les varices.

  • À propos des varices œsophagiennes hémorragiques - liens (en anglais seulement)
    À propos des varices œsophagiennes hémorragiques - liens (en anglais seulement)

    Gastro-énterologie
  • Liens (en anglais seulement)

    Pour en savoir davantage, nous vous invitons à visiter les sites Web suivants :

    www.liverfoundation.org

    www.glypressin.com

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  • À propos des probiotiques
    À propos des probiotiques

    Gastroenterology
  • About Probiotics

    Le mot « probiotique » signifie « pour la vie », les probiotiques sont donc de bonnes bactéries (bénéfiques) qui aident à maintenir un équilibre naturel en organismes dans le tube digestif. Le tube digestif humain normal contient environ 400 types de bactéries probiotiques qui réduisent la croissance de bactéries nocives et favorisent un système digestif en bonne santé.

    Il a été suggéré que les probiotiques soient utilisés pour traiter les problèmes de l’estomac et des intestins. Toutefois, on a constaté que seulement certains types ou souches de bactéries ont un effet sur le tube digestif.

    À quoi servent-ils?

    Aujourd’hui, les probiotiques sont vendus sous forme de suppléments alimentaires. Beaucoup de gens utilisent les probiotiques pour prévenir la diarrhée, les flatulences et les crampes causées par les antibiotiques. Les antibiotiques tuent les bonnes et les mauvaises bactéries qui causent des maladies. Cette diminution de bactéries bénéfiques peut entraîner des problèmes digestifs et des infections telles que les vaginites à levures et les infections de l’appareil urinaire. La prise de probiotiques peut donc aider à remplacer la perte de bactéries bénéfiques.

    Les probiotiques peuvent également être utilisés pour :

    • aider à contrer les autres causes de diarrhée;
    • aider à prévenir les infections du tube digestif;
    • aider à maîtriser l’inflammation, comme dans les maladies inflammatoires de l’intestin.

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